Ce mercredi 26 septembre 2018, à Libreville, le candidat du Centre des libéraux réformateur (CLR), Pamphile Ossaloyika Yanga a adressé un courrier au président du Centre gabonais des élections (CGE) aux fins d’obtenir un report des élections législatives et locales à venir. Une demande qui intervient au lendemain du lancement de la campagne desdites élections.
Alors que les différentes écuries politiques ont amorcé le 25 septembre dernier leur campagne électoral, le CLR peine à expliquer la disparition de certaines de ses listes de candidature. Une situation inconcevable qui a conduit Pamphile Ossaloyika Yanga à déposer un courrier à l’adresse du président du CGE Moïse Bibalou Koumba afin d’obtenir la récusation de Bernard Nkoume Essono et son bureau et par ricochet le report des élections d’autre part.
La démarche de l’industriel qui semble avoir respecté les normes en vigueur, est selon lui motivée par le détournement de son dossier de candidature au siège unique de Bayi-Brikolo pour les législatives du 06 octobre 2018 et aux élections locales à la Commune d’Aboumi puisque absent sur la liste rendue publique par le quotidien L’Union. Il révèle qu’après investigation au secrétariat général du CGE, il en ressort que «lesdits dossiers n’ont fait l’objet d’un quelconque rejet. Plus encore, ils ont purement et simplement disparu du circuit sans explications crédibles des autorités compétentes».
Face à cette situation pour le moins rocambolesque, Pamphile Ossaloyika Yanga a dit avoir introduit un recours auprès de la Cour Constitutionnelle en date du 07 au 08 Septembre 2018 et que le juge constitutionnel a formellement établi l’irrégularité de l’absence desdites listes parmi les candidatures validées par le CGE.
Au fait de cette principale constatation, l’homme politique a invité le président du CGE à récuser ces membres dont il doute désormais de la moralité. Par ailleurs, Il demande entre autres qu’au constat de l’absence de décision concernant la validité de ses dossiers, les élections soit reportées et précisant qu’il avait instruit son conseil afin que des poursuites judiciaires soient lancées contre les auteurs de ces actes.